Incubators are Bullshit ? : un point de vue !

Il y a quelques semaines, en recherchant des informations sur les incubateurs aux USA dans l’objectif d’améliorer l’offre de Intencity, je suis tombée sur un article ou plus précisément un point de vue de créateur d’entreprise assez original (pour le lire : https://www.craftsmanfounder.com/incubators-are-bullshit/).

En résumé, l’auteur reproche à la plupart des incubateurs d’apporter beaucoup d’aide et de travail aux créateurs pendant la préparation du projet, sur la partie théorique, alors qu’au moment du démarrage effectif de l’entreprise et de l’arrivée de problèmes très concrets, il n’y a plus personne de disponible y compris parmi les « membres de votre réseau » rencontrés au cours des nombreuses réunions auxquelles vous avez été conviés.

Certes, ce n’est qu’un avis parmi d’autres mais ce qui me semble intéressant c’est la façon dont est évalué l’apport des incubateurs, en comparant l’évolution de cet apport entre avant démarrage de l’activité et après.

Pour Intencity, nous avons en effet fait le choix du pragmatisme et de l’adaptation aux besoins des entrepreneurs, au  fil de l’eau : ceci se traduit par des rendez vous d’une heure ou deux par semaine, pendant 4 à 10 semaines au cours desquels nous allons échanger soit sur des questions très opérationnelles, soit sur des sujets stratégiques ou plus théoriques comme la mise en place d’un système de gestion.

L’objectif que nous avons pendant ces réunions est double :

  • trouver une solution concrète pour faire face à la situation décrite, qui pourra être effectivement mise en oeuvre dans le contexte de délai et de coût très contraint des jeunes entreprises,
  • envisager la solution de moyen / long terme qui permettra à l’entrepreneur de fluidifier son activité et bien entendu son développement.

Dans les deux cas, nous pouvons être amenés à mettre l’entrepreneur en contact avec d’autres entreprises que nous connaissons et dont nous savons qu’elles apporteront une solution pertinente : il s’agit d’ailleurs souvent de nos clients ou de nos anciens clients!

Avec cette approche, nous sommes capables d’accompagner nos clients sur tous le sujets qu’ils nous soumettent, y compris les plus concrets, quelque soit le stade de création / développement de leur entreprise et nous constatons que cette démarche se met en place entre les clients hébergés naturellement au fur et à mesure de leurs rencontres et discussions.

L’autre sujet évoqué dans l’article sur les incubateurs aux Etats Unis concerne le financement de nouvelles activités : d’après l’auteur s’il s’agit de faire appel à des moyens de financement classiques, l’incubateur aura peu de valeur ajoutée. Difficile de comparer à ce qui se fait en France ou très probablement, l’accès à l’argent est beaucoup plus complexe, surtout pour les jeunes entreprises.

Je ne sais pas comment nos clients évaluent notre travail, je pense même qu’une évaluation « globale » de notre apport aurait peu de sens mais j’espère qu’ils seront nombreux à commenter ce petit mémo pour nous indiquer quels sont nos points d’amélioration notamment par comparaison avec les autres organismes proposant de l’accompagnement en Ile de France (accélérateurs, incubateurs, boutiques de gestion…).